Je marche en terres faussement connues. Dans les tribus, tu ne me reconnaitras pas. J’ai peu à peu pris la peau des sentiments déchus, l’os des pétrifications. Je ne joue plus. Je pensais que ce serait doux. Me promener ainsi dans le sable des passions....
Il faudrait remonter jusqu’à la source. Aller les longues plaines vertes et pourtant désolées. Un peu noyée dans la chaleur, je me demande comment nous aurions pu. Je ne suis pas femme des plateaux, je ne suis pas femme des longues langues enchevêtrées...