Les nuits intérieures. Tu les connais aussi bien que moi. Tu les parcours. Autrement. Je voulais venir au creux de ta voix, au sein de ta douleur car j’ai enfin compris. Ne me regarde pas et ne parle plus. N’essaie pas de me toucher, la nuit est là, elle...
Ailleurs, le bruit de la mer, simple. Noir donc nuit. Mais ce n’est qu’un jeu, un chapiteau, son et lumière. Un homme entre, il est là, tendu, enfantin, tenue de plage. Mon regard, seul dans multitude, assis là, dans cette petite foule spectatrice. Je...
Il faudra hurler Il faudrait pouvoir Juste ça ! Il faudra aller plus loin que la surface Plus haut En auras-tu seulement le courage ? La force ? et surtout ! La confiance ? Percer la croûte Tu le sais Je te suis J’ai peur La haine/ La colère/ La honte...
A qui ce corps ? Pourquoi cette nuit qui sans cesse en jaillit ? Ce flot qui vient, revient Cette gêne que cela engendre Cet embryon qui toujours encombre A qui ce regard fuyant ? Dites, qui possède ce corps ? Peut-il être mien ? Va-t-on se soutenir ?...
Ce n’est à toi là à côté de moi Juste que j’ai tellement froid Froid de toi, de vous, de nous Ce n’est pas là vos mains qui me gênent Je sais ce n’est pas drôle Ce n’est que des mots dans le vent Je ne vous aime pas Je vous aime trop Ce n’est pas pour...
Twenty one Twenty and just a little one… Il faut 21 grammes à ton âme Il a fallu 21 années à mes souvenirs Me retrouver là Papa 21 ans Ton âge quand je suis né Je te tends la main Nous avons le même âge Deviendrai-je plus vieux que toi ? Je suis sur ce...
Lazarus Il faudrait qu’il regarde par ici, Le souffle est saccadé L’émotion affleure de toutes parts Plus jamais. C’est le premier jour Celui où il sait Où il ne pourra plus jamais être réellement insouciant C’est maintenant. Il a pleuré Enfin Soudain...
Un pauvre gars… Comme tu étais, Là. Je ne peux pas te regarder dans les yeux Souvenir séraphine Souvenir naphtaline. Toi, plume, me ferait encore pleurer Ton allure. Gracile, forte et si tendre. Tu flottes comme duvet dans la lumière du jour naissant,...
Dans la nuit, c’est toujours ainsi, tu reviens. Il faut probablement ce silence, ce vide, cette solitude bordée par le noir. J’entre dans le flot velouté des souvenirs, les rêves brusqués créent des interférences, tu es là, belle et gracile, au-dessus...
Faulkner parlait de chaque livre comme d’une faillite… Fêlure, béance… « Le monde est une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot et qui ne signifie rien » … Une ligne de faille parcourt le monde de part et d’autre. Serpente, serpente...